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Que retenir de ce texte : Un homme jugé au tribunal de Caen : « C’est ma femme, je fais ce que je veux ! »

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Nous nous empressons de faire la lumière sur ce texte qui vient d’être publié, dont le sujet est «la justice».

Son titre (Un homme jugé au tribunal de Caen : « C’est ma femme, je fais ce que je veux ! ») est sans détour.

Le rédacteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.

Il n’y a aucune raison de ne pas croire du sérieux de ces révélations.

Dispute couple dans une voiture Illustration
Un homme avait tiré sa femme par les cheveux pour la sortir de la voiture : il a été jugé jeudi 24 novembre pour violences conjugales. Illustration ©Adobe Stock – Voyagerix

Angèle* et Boris* boivent. Ils ont formé un couple qui fonctionnait comme ça, durant trois ans. Lui se plaît à répéter à la barre du tribunal correctionnel, où il a comparu jeudi 24 novembre : « Elle boit, depuis des années, depuis le décès de son père, elle boit, elle boit, elle boit ! » Pourtant, ce n’est pas elle qui se retrouve mise en cause pour violence et conduite en état alcoolisé, c’est lui. Les faits qui lui sont reprochés datent du 1er juillet 2022.

Trois ans de vie commune, deux plaintes retirées

Au cours des trois ans durant lesquels ils ont partagé leur vie, Angèle a déposé deux plaintes contre Boris, pour violences conjugales. Mais elle les a retirées à chaque fois. Ce jour de juillet dernier, une dispute éclate dans la voiture tandis que Boris, ivre, est au volant. Il tire violemment Angèle du véhicule pour l’en faire descendre, en la giflant et la tirant par les cheveux. Lorsqu’un passant tente d’intervenir, Boris lui lance : « C’est ma femme ! Je fais ce que je veux ! »

Interpellé un peu plus tard, il a plus d’un gramme d’alcool par litre de sang. À la barre, il reconnaît les faits, mais à sa manière.

Je lui ai dit de dégager. Et puis voilà, on s’est tapé dessus, et puis voilà…

Le prévenu, à la barre du tribunal de Caen

Ces propos déplaisent à la procureure. « Et puis voilà, dit-il… comme si c’était ordinaire, banal, normal ! ». Elle récapitule : conduite alcoolisée et violences. « Il n’a pas fait profil bas. Il a insulté allégrement sa compagne devant les gendarmes ». Elle requiert une peine de 5 mois de prison avec un sursis probatoire de 24 mois. 

Prison avec sursis

« On le présente comme un homme violent, mais il n’y a aucune mention pour violences dans son casier. Il n’y a que des délits routiers », plaide l’avocate de la défense. Elle décrit un couple qui a pour habitude de boire ensemble, et une femme sujette à des crises d’hystérie.

Boris écope de 5 mois de prison avec sursis simple et devra suivre un stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein du couple, à effectuer dans les 6 mois. S’il ne le fait pas, le sursis pourrait être révoqué.

*Prénoms d’emprunt.

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