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A la une cette page web : Policier en détention : une rencontre entre Frédéric Veaux et le président du tribunal de Marseille en guise d’apaisement

Un fois de plus, ce site va porter à votre connaissance un texte qui a été aperçu sur le web. Le thème est «la justice».

Son titre troublant (Policier en détention : une rencontre entre Frédéric Veaux et le président du tribunal de Marseille en guise d’apaisement) est parlant.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est positivement connu.

Vous pouvez par conséquent vous fier aux informations qu’il communique.

Sachez que la date d’édition est 2023-07-26 16:53:00.

Venu de nouveau à Marseille ce mercredi à la rencontre des policiers qui poursuivent leur mouvement de protestation contre l’incarcération d’un agent de la BAC poursuivi pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique », le Directeur Général de la Police Nationale (DGPN) Frédéric Veaux a également tenté d’éteindre le conflit ouvert avec la justice, suite à sa prise de position dans son interview au Parisien. « Je comprends l’émotion, et même la colère, qu’a pu susciter dans les rangs policiers le placement en détention de l’un des leurs. Ceci, indépendamment de l’affaire judiciaire, dont je ne connais pas le contenu et dont je me garderais de toute appréciation. De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail. J’exclus de mon propos les affaires qui concernent la probité ou l’honnêteté », considérait notamment Frédéric Veaux dans cet entretien très commenté et diversement apprécié.

« Le DGPN lui a fait part de son plus grand respect pour l’indépendance de la justice »

Pour lui « faire part de son plus grand respect pour l’indépendance de la justice », le patron des policiers a donc rencontré à sa demande Olivier Leurent, le président du tribunal judiciaire de Marseille. Ce dernier avait dénoncé les propos du DGPN dans un communiqué acerbe lundi. Mais les deux hommes n’auraient pas évoqué l’enquête en cours alors que la chambre d’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence doit examiner, le 3 août, l’appel du policier incarcéré. Le haut magistrat dénonçait lundi « des propos tendant à la remise en cause d’une décision de justice, allant jusqu’à soutenir que la détention provisoire, mesure légale destinée à faciliter la manifestation de la vérité, ne devait pas être applicable aux policiers ». Soulignant que « l’indépendance de la justice est un principe constitutionnel et une garantie essentielle dans un État de droit », Olivier Leurent avait appelé à « la mesure afin que l’institution judiciaire puisse poursuivre les investigations indispensables à l’enquête à l’abri des pressions et en toute impartialité ».

La rencontre de mercredi était donc destinée à apaiser les relations police-justice, le président Leurent ayant tendu une main en rappelant « qu’il est dans la responsabilité de chacun de garantir la sérénité du cours de la justice à laquelle contribuent quotidiennement les agents et magistrats des services judiciaires en lien avec les services de police dans un climat de confiance réciproque indispensable au bon fonctionnement de nos institutions républicaines ». « Le Président a reçu le DGPN à la demande de celui-ci dans le cadre d’un rendez-vous institutionnel », indiquait mercredi Simone Lanes, vice-président du tribunal marseillais. « Le DGPN lui a fait part de son plus grand respect pour l’indépendance de la justice. L’un et l’autre ont réaffirmé l’indispensable lien de confiance qui doit unir la police nationale et l’institution judiciaire au service de l’État de droit. L’enquête en cours concernant le policier placé en détention provisoire n’a pas été évoquée. »

Outre cette affaire où la victime a été atteinte par un tir de flash-ball à la tempe avant d’être rouée de coups durant les émeutes dans le centre de la cité phocéenne, le parquet de Marseille a ouvert deux autres enquêtes pour des violences présumées commises par des policiers, des tirs de flash-ball qui ont causé le décès par arrêt cardiaque d’un livreur de 27 ans, et la perte d’un œil pour un homme de 22 ans.

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