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Sur le web : la justice ordonne le retrait des banderoles « mairie solidaire » sur l’Hôtel de ville de Paris

Voilà un tout nouvel article qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « la justice ».

Le titre (la justice ordonne le retrait des banderoles « mairie solidaire » sur l’Hôtel de ville de Paris) est sans ambages.

L’écrivain (annoncé sous la signature d’anonymat
) est positivement connu.

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L’éditorial a été diffusé à une date mentionnée 2023-05-03 14:30:00.

Des banderoles de soutiens au mouvement social avaient été installées sur les façades de l’Hôtel de Ville de Paris ainsi que sur celle du 10e et du 13e arrondissement.

Victoire pour l’opposition. Le groupe Changer Paris a indiqué sur Twitter que la mairie de Paris a été condamnée par la justice ce mercredi, concernant l’affichage de banderoles contre la réforme des retraites sur la façade de l’Hôtel de ville.

Le tribunal administratif de Paris avait été saisi par Aurélien Véron, Nelly Garnier et Jean-Baptiste Olivier.

Ainsi, ce mercredi, le juge des référés ordonne à la municipalité de retirer les banderoles « Mairie solidaire avec le mouvement social » dans les prochaines 24 heures.

La municipalité indique à BFM Paris Île-de-France avoir « pris acte de la décision en référé concernant les deux banderoles portant l’inscription « mairie solidaire avec le mouvement social » ».

« Affichée en soutien au mouvement social lors des journées de mobilisation, elle était restée en place depuis la décision du Conseil constitutionnel en vue de la fête des travailleurs le 1er mai. La banderole a été retirée ce matin. L’opposition de la Maire de Paris à la réforme des retraites est inchangée », détaille la mairie de Paris.

Une « rupture » du devoir de neutralité pour l’opposition

Le 31 janvier dernier, jour de mobilisation contre le projet de réforme des retraites, Anne Hidalgo, expliquait qu’en « solidarité avec le mouvement social », l’Hôtel de ville serait fermé au public. Qui plus est, deux grandes affiches ont alors été apposées sur la façade, avec comme inscription « Mairie solidaire avec le mouvement social ».

Même chose sur les mairies des 10e et 13e arrondissements. Les réactions des opposants politiques n’ont pas tardé. Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, avait déclaré sur RTL y voir une « rupture » du devoir de neutralité des services publics. Un argument également utilisé par l’opposition municipale parisienne.

« Il existe le droit de grève, mais ce que fait Anne Hidalgo, c’est qu’elle utilise l’argent des Parisiens pour passer un message politique », avait rétorqué Nelly Garnier, conseillère du groupe Changer Paris.

Emmanuel Grégoire, Premier adjoint de la maire de Paris, avait justifié cette décision au micro de BFMTV. « Qu’une maire et son équipe assument une position politique je ne comprends pas qu’on s’en émeuve. C’est le sens de notre mandat », avait-il dit. « Nous sommes une mairie de gauche, nous l’assumons », avait-il ajouté.

Bibliographie :

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Histoire du droit privé allemand/L’école historique et la marche vers l’unité,Ouvrage .

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