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Infos toute fraiche : Le tribunal d’Orléans réclame des moyens avec l’arrivée d’un centre de rétention administrative à Olivet.

Voilà qui va vous ravir : Un nouveau papier que je viens de identifier sur le web et que nous vous reproduisons ci-dessous. Le sujet est « la justice ».

Le titre séduisant (Le tribunal d’Orléans réclame des moyens avec l’arrivée d’un centre de rétention administrative à Olivet.) est parlant.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable.

Il n’y a aucune raison de douter du sérieux de ces infos.

Le texte a été publié à une date mentionnée 2023-01-25 20:45:00.

Texte d’origine en question :

La justice orléanaise s’inquiète de l’arrivée prochaine d’un centre de rétention administrative à Olivet. Cet établissement, prévu pour accueillir 90 étrangers en situation irrégulière en attente d’expulsion vers leur pays d’origine, doit ouvrir en septembre prochain. Le fonctionnement de ce centre, encadré par 140 agents de la Police de l’air aux frontières (PAF), va générer un important contentieux, un afflux de dossiers devant les juridictions. Le tribunal judiciaire d’Orléans demande des moyens pour traiter au mieux ce surcroît d’activité.

En l’état actuel de ses effectifs, la juridiction orléanaise ne peut répondre à cette future nouvelle charge de travail que va engendrer la présence à Olivet de ce centre de rétention administrative
. Rien que devant le juge des libertés et de la détention, c’est selon une première estimation 1.500 à 2.000 requêtes supplémentaires par an qui vont devoir être traitées. A ce jour « c’est mission impossible » indique Julien Simon-Delcros, le président du tribunal judiciaire d’Orléans. « Il faut que l’on se mobilise tous pour faire comprendre que tout autant la PAF, les services de la Préfecture, le tribunal mais aussi les avocats vont être très impactés » ajoute le magistrat. « C’est une vraie préoccupation avec des délais extrêmement courts pour répondre en matière de droits des étrangers y compris les week-ends » poursuit Julien Simon-Delcros.

Des postes réclamés au ministère

Le ressort de ce centre de rétention va accroître également le contentieux pénal de la juridiction. Procureur de la République d’Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren s’attend à une hausse des infractions estimée « entre 150 à 200 de plus par an, des atteintes aux biens ou aux personnes, des dégradations, des outrages« . Réunis en assemblée plénière le 13 janvier dernier magistrats et fonctionnaires du tribunal d’Orléans ont voté une motion pour réclamer à nouveau au ministère de la justice la création de postes supplémentaires. La demande porte sur « deux juges des libertés et de la détention, trois greffiers et un substitut du procureur de la République » précise Julien Simon-Delcros. « Nous avons bon espoir d’être entendus sous peine de devoir dégrader d’autres services tout aussi importants » déplore le président du tribunal.

Bibliographie :

Droit processuel : une science de la reconstruction des liens de droit,Clicker Ici .

Les aveux d’un juge d’instruction,A voir et à lire. .

Philosophie/Absolu/relatif,Le livre .