Catégories
Justice:

Ceci se propage sur internet : Carcassonne : une dernière chance donnée par le tribunal pour l’incorrigible chauffard

En visitant internet j’ai découvert un texte qui va vous ravir. Sa thématique est « la justice ».

Le titre (Carcassonne : une dernière chance donnée par le tribunal pour l’incorrigible chauffard) est évocateur.

Sachez que l’auteur (identifié sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.

Vous pouvez prendre connaissance de ces informations en toute sécurité.

Sachez que la date d’édition est 2022-08-01 11:16:00.

Ce lundi 1er août, un Carcassonnais âgé de 42 ans a comparu devant le tribunal pour de nouvelles infractions routières, commises sur la commune de Salsigne, samedi matin. Reconnu coupable, il a écopé d’une peine mixte dont une petite partie ferme.

Après une nuit passée à la maison d’arrêt, c’est sous escorte policière que Nicolas est arrivé à la barre du tribunal pour être jugé en comparution immédiate. À ce Carcassonnais âgé de 42 ans, il était reproché une « conduite sous l’empire d’un état alcoolique », doublée d’une « conduite sans permis ». Le tout en état de récidive légale, pour avoir déjà été condamné pour des faits similaires par le tribunal correctionnel de Carcassonne, le 25 janvier 2021.

Ce soir-là, j’ai bu alors que ça faisait cinq mois que je n’avais pas touché à l’alcool.

Les faits cette fois-ci reprochés ont eu lieu le samedi 30 juillet à Salsigne. Ce jour-là à 10 h 40, ce sont les gendarmes du Cuxac-Cabardès qui interceptent le véhicule BMW conduit par le prévenu pour un simple contrôle. Spontanément, ce dernier va ainsi déclarer ne pas être titulaire du permis de conduire. Il ne l’a d’ailleurs jamais passé. Soumis à un dépistage d’alcool, c’est ensuite un taux de 0,64 mg par litre d’air expiré dans l’éthylomètre qui sera révélé par le mis en cause.

Coopératif avec les forces de l’ordre, Nicolas va ainsi indiquer avoir bu cinq ou six verres de vin au restaurant la veille, avant de poursuivre avec la consommation de quinze demis de bières durant le concert donné sur la place Carnot à Carcassonne, pour finir avec un verre de gin dans un bar. « Ce soir-là, j’ai bu alors que ça faisait cinq mois que je n’avais pas touché à l’alcool », a déclaré le prévenu au tribunal. Et pour cause : l’homme a notamment une obligation de se soigner contre l’alcool, après une condamnation à six mois de prison assortis d’un sursis probatoire prononcé par le tribunal de Perpignan pour une conduite sans permis, le 8 février dernier.

Il n’a pas les armes pour vivre une incarcération.

Pour le substitut du procureur, le prévenu « se moque des avertissements judiciaires et n’est pas investi dans les soins qu’il doit suivre… » Conscient de l’électrochoc d’une première nuit passée en détention provisoire, le représentant du parquet n’a pas jugé bon de maintenir le prévenu en prison, mais a requis à son encontre une peine de 8 mois de prison qui pourra être aménagée par le juge d’application des peines : « Je ne suis pas certain que sa place soir en prison ! » À la défense du prévenu, Me Caroline Feckrache a souscrit à la proposition du ministère public, au regard de la personnalité « extrêmement sensible de son client. Il n’a pas les armes pour vivre une incarcération. Décerner un mandat de dépôt aujourd’hui serait disproportionné ! »

À l’issue de son délibéré, le tribunal présidé par Max Gazan a finalement condamné Nicolas à la peine de 12 mois de prison, dont 11 assortis d’un sursis probatoire renforcé avec des obligations de soins et de travail. Le maintien en détention a été ordonné pour la partie ferme.

Publications:

Dangereuses intentions,Le livre . Ouvrage de référence.

La protection des décideurs publics face au pénal,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.

Pour lire Platon/Version imprimable,Le livre .