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Retour sur l’article : premiers passages au tribunal pour de jeunes Toulousains

A noter, cet article sur internet dont la thématique est « la justice » et qui va vous séduire.

Le titre (premiers passages au tribunal pour de jeunes Toulousains) parle de lui-même.

Le chroniqueur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez ainsi donner du crédit à cette parution.

Les premières condamnations, mais aussi les premières relaxes tombent après les émeutes liées à la mort de Nahel. Ce lundi 3 juillet 2023, on a appris la condamnation à des peines avec sursis de six majeurs à Albi
. Ce même jour, plusieurs personnes étaient jugées au tribunal correctionnel de Toulouse.

Des relaxes

Un lycéen de 20 ans, accusé d’avoir jeté des cailloux sur des policiers quartier Bagatelle au Mirail, a d’abord été relaxé, « au bénéfice du doute ». Un autre de 18 ans a également été relaxé. Il était accusé d’outrages envers des policiers,  également quartier Bagatelle. Leur profils sont identiques : des jeunes aux casiers judiciaires déjà remplis de faits de vols en réunion ou de violences sur des forces de l’ordre.

L’avocate de l’un des prévenus, Maître Elisabeth Gomez a exprimé son soulagement à l’issue des comparutions, elle craignait que la justice ne veuille faire de ces affaires des exemples dans ce contexte social et politique particulier : « Nous avons reçu des directives du ministère de la Justice, qui nous demande des résultats après ces émeutes. Je suis soulagée de voir que la justice aujourd’hui s’en tient aux faits et n’est pas influencée ».

La procureur avait quant à elle requis de la peine de prison ferme.

La salle d’audience évacuée

L’audience était agitée lors de ces comparutions. Une dizaine de personnes est venue soutenir les prévenus soupçonnés d’être impliqués dans les émeutes toulousaines. Certains ont fait des commentaires tout haut, d’autres ont ri : résultat, la salle a été évacuée le temps d’une dizaine de minutes.

D’autres comparutions liées à ces violences urbaines doivent avoir lieu toute la semaine au tribunal judiciaire de Toulouse.

Une centaine de garde à vue à Toulouse, des profils « identiques »

Le Préfet de la Haute-Garonne et d’Occitanie, Pierre-André Durand, explique au micro de France Bleu Occitanie qu’il y a eu « une centaine d’interpellations. Ce sont uniquement des garçons, massivement mineurs, ayant entre 13 et 18 ans, venant des quartiers populaires. » Il y a aussi eu quelques « acteurs de l’ultra gauche au début du mouvement ». Le Préfet assure que les policiers déployés à moto, mais aussi l’hélicoptère et les drones ont permis de limiter les dégâts. « Un seul magasin – de moto- a été pillé, et les auteurs interpellés », assure-t-il. Il a tenu à remercier toutes les unités engagées.

Le Préfet a par ailleurs prolongé l’autorisation d’utiliser des drones, de ce lundi 18h jusqu’au mardi 4 juillet 6h, à Toulouse.

Bibliographie :

Droit pénal international,(la couverture) .

La justice,A voir et à lire. .

Procédure civile,Ouvrage .